Topic de groupe : Mousquetaires tenez vous prêts !

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L’air piteux d’un enfant à qui l’on vient de voler le kinder avec la grosse surprise, Joon Ho était resté le regard rivé sur ses pieds… nus. Il ne comprenait pas bien. Quelqu’un lui avait volé ses chaussures pour lui donner une salopette et un chapeau comme s’il avait été pris pour tourner dans le remake de Tom Sawyer sans même passer le casting. Franchement, il avait la gueule d’un paysan ? Pas une fois, et il le jurait sur l’honneur de Karl, il n’avait fait pousser du maïs, pas une ! Lui il était plutôt du genre à ouvrir sa boîte bonduelle !
Alors oui, plus que le fait d’être blond, perdu dans un monde étrange, la perte de ses chaussures avait semblé être le point capital à solutionner. Si bien qu’à ce type qui venait de lui demander d’escorter Daisy…
Minnie Joon Ho, on t’as parlé de Minnie.
… il lui avait demandé s’il n’avait pas retrouvé par le plus grand des hasards ses chaussures.
Et puis, le canard, c’était pas le mec de Daisy là ? Alors pourquoi il lui demander d’escorter sa poulaille, à chacun sa basse-cour, merci !
Minnie… il s’agit toujours de Minnie.
De toute façon, il n’avait jamais été très Thanksgiving, même aux Etats-Unis, ça ne lui avait pas dit plus que ça. Alors retrouver la Dinde. Non merci ! C’était un boulot pour un vrai fermier. Ce qu’il n’était pas.
Dis… tu le fais exprès ?

Passons. Un canard vient te faire mousquetaire avant de te demander de servir d’escorte à Minnie avec un M comme Mozambique… et toi, ce que tu trouves le plus étrange, c’est encore et toujours d’être pieds nus ?
Franchement… ouais…. Et puis, il n'était pas vraiment habitué à ce genre d'escorte.
Peut-être que cette femme peu vêtue à la coiffure étrange et qui lui disait tout aussi étrangement quelque chose pourrait le renseigner.
Oui, ou peut-être que tu aurais dû suivre la volaille jusqu’au château.

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Une impression de déjà vu… comme si cette femme à la coiffure étrange, il l’avait déjà rencontré quelque part.
Peut-être à une chasse de pokemons Joonie, sait-on jamais.
Ce n’était pas trop son délire. Marcher pieds nus non plus et pourtant…. Les seules fois où ça lui arrivait, c’était bien évidemment en intérieur.
Est-ce qu’il comptait vraiment se taper une phase sur ses pieds tout le long ? Ou est-ce qu’il allait finir par répondre à la demoiselle à la chevelure flamboyante ?
Il avait des jolis pieds… c’était bien normal d’en parler !
« Je ne suis pas le cousin de Tom. »
D’ailleurs qui était Tom au juste ? Ce chien bizarre qu’il venait de voir passer ?
« Mais je te porterai. » et en quelle honneur ?

Parce qu’il travaillait même dans ses rêves. Que cette damoiselle lui était familière plus que le souvenir d’un anime où elle s’envolait dans d’autres cieux ? Et parce que cette situation était tellement “WTF” qu’il n’était plus à ça près. Alors il avait pris Jessie dans ses bras. Pas comme on ramène son sac de patates de la ferme, non. Il avait beau avoir l’air d’en venir, il avait porté celle qui ne savait pas marcher avec des talons comme une princesse. Et s’il lui avait semblé qu’elle ne pesait pas plus lourd qu’une plume, il n’y avait pas non plus prêté attention, marchant à la suite du Dingo qui semblait l’accompagner

« Mais je suis à priori supposé trouver Daisy... » Minnie « Daffy me l’a demandé. » Donald. Mais c’est un canard alors presque ! Y’a un progrès !

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« Sweetheart, je fais jamais dans la campagne, sache le. » ils en étaient déjà donc aux petits noms ? Après tout, pourquoi pas ? Le plus étrange là-dedans était sans doute de se définir comme extérieur à toute campagne quand on avait pourtant l’air d’en débarquer. Mais passons, son chapeau de campagne n’était qu’un détail, son absence de chaussures moins.
Arquant un sourcil à la suite et à cette vache, il avait semblé réfléchir quelques secondes. Maintenant qu’il y pensait, il n’avait pas trop écouté Picsou - Donald - et peut-être bien que ça parlait de vache « Mais au fait, pourquoi elle rit ? » … ou peut-être qu’ils avaient simplement mis deux incapables aux rangs de mousquetaires.
Joonie, t’es pas supposé être intelligent ?
Si. Des fois. Mais il aimait être con.

Quoiqu’il en soit, avec aisance, il avait transporté une damoiselle qui se voyait traire au moins autant que lui « Pareil. Vraiment, tu me verrais au quotidien, j’ai beaucoup plus de classe que ça. » et cette pantoufle ? Pas sa pointure.
Reposant sa Dame sur le sol, son regard s’était ensuite promené sur cette salle du trône où Fievel - non, il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre - semblait les attendre « ... » Speedy ? Lui ? Mais outrage à gigolo ! Il protestait « Oh Darling, si tu savais ce que je vaux dans un lit, jamais tu me comparerais à un rapide. » … sans rire Joonie, tu vas parler de cul devant Minnie ?
Et puisqu’on parlait de Minnie

« Excusez-moi, je cherche mes chaussures et des vêtements un peu moins cheap. Pouvez-vous nous indiquer la route de boutiques un peu moins… gueuses ? » … Joonie, vous avez une quête.
Avec une vache Milka ?
Non.
Qui rit ?
Non plus.
Rôtir Daisy pour Thanksgiving ?
Encore moins !
Escorter. C’était bien ce qui était en train de se dire désormais. Et clairement, de son avis, ils avaient mieux à faire.

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Si la vache qui rit riait parce qu’elle ne pleurait pas. Si lui n’avait pas de chaussures parce que son moi des rêves avait des envies de pâturage peut-être. Et si l’étrange dresseuse de pokemons était un aussi bon coup que lui. Il y avait une chose qu’il restait à expliquer. Dans quel monde on pouvait penser qu’il méritait de porter une salopette ? Même à Halloween, jamais il n’aurait osé
« ça reste à prouver... » parce que son talent au lit ne nécessitait pas de preuves ? Laissez tomber, c’était les réflexes d’un Joonie, taquiner une femme avec charme, ça faisait partie de ses fonctions.
Ce n’est pas une femme.
Personne ne lui avait encore dit que si elle lui était si familière, c’était parce qu’il s’agissait de son Jayden, il n’y pouvait rien. Autrement, ils auraient déjà abandonné la quête pour aller prendre un verre.
Oui. Les mousquetaires de nos jours, ce n’était plus ce que c’était.

Maintenant les mousquetaires avaient des exigences, et si elles commençaient par les chaussures, et se poursuivaient dans une thématique festive, un hochement de tête pour appuyer les dires de sa camarade femelle n’y avait rien changé… voilà qu’on lui présentait cette tenue horrible qui lui avait fait arquer un sourcil.
« Désolé mais quand je parlais de chaussures, je pensais à quelque chose de moins attrape pédo et plus luxueux. » est-ce qu’ils étaient vraiment en position de jouer les difficiles ? Non, mais en même temps, il n’aurait jamais imaginer faire équipe avec une troubadour « .... » ne dis rien Joonie, laisse-la chanter « Tous les deux, on a jamais rien eu ? Tu me dis vaguement quelque chose… » non Joonie, Jayden ne t’as jamais payé pour coucher avec lui. Tu n’as pas non plus couché pour le plaisir avec lui comme dirait Herbert. Maintenant change toi et cesse donc tes allusions douteuses dans un univers si enfantin.

Oh il l’avait fait. Quelques minutes plus tard, ils s’étaient retrouvés à devoir enfiler des horreurs. Il ne savait pas s’il n’allait pas regretter sa salopette.
Choisir Aramis, il aurait dû le faire plus vite. Ce n’était pas à ce mousquetaire là que le comparait une ancienne cliente aux origines françaises ? Oui, il bossait à l’international :

« T’es pas supposée choisir la Princesse ? » les boobs, c’est que pour les rêves Joonie.
Après tout, tu vois bien en retirant cette salopette que tu n’es plus qu’un gamin.
Passons, il se réveillerait bien un jour et, il l’espérait, ce ne serait pas dans cette tenue ô combien ridicule « Si on pousse la grosse souris, on n’aura l’air con moins longtemps, j’me trompe ? » Joonie, si tu tues Minnie, c’est pire que casser un miroir !

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C'est avec un sérieux mal de crâne que Sao ouvrit les yeux. Les lendemain de cuite c'est toujours compliqué. Quelle idée de boire autant, c'est ce qu'il se dit à chaque fois. Mais qu'est-ce qu'il y peu, son petit ami - interne à l'hôpital - était encore de garde. Sao avait fini de bosser au bar à trois heures le matin, mais n'avait aucune envie de rentrer pour retrouver son grand lit vide et froid. Il n'avait pas envie d'être seul. Alors il avait trouvé des amis, puis il avait bu.

Mais, attendez, c'est quoi ce sol dur ? Il est pas censé être dans son lit Sao ? Pourquoi est-ce qu'il se réveille allongé sur la terre. Il se redresse brusquement, un peu trop peut-être.

« AAAAH ! Il m'arrive quoi là ? »

Le voila qui vole. Sauf que Sao, il sait pas volé, alors il va dans tous les sens sans pouvoir se contrôler, avant de se fracasser contre un arbre.

« Aïe... »

Sao ne comprend pas du tout ce qui lui arrive. Il se redresse, doucement. Il se touche d'un peu partout mais... Il n'a pas d'ailes. Alors comment est-ce qu'il a réussi à voler au juste. Il baisse son regard. Il est tout habillé de vert et... oh mon dieu... il porte des collant... Il a l'impression de ressembler à quelqu'un, genre d'un Disney. Mais c'est pas vraiment son truc les Disney, alors il n'arrive pas du tout à savoir qui.

Finalement, Sao, ne comprenant pas ce qu'il fait là, décide de s'exercer à sa nouvelle compétence : voler. C'est comme ça qu'il arrive finalement non loin de deux mousquetaires. Qui n'ont de mousquetaires que les costumes visiblement. Tranquillement il essaie de se poser près d'eux mais, à la place, se fracasse sur le sol, les faisant tomber avec eux.

« Désolé... Euuh bonjour. » Il frotte sa belle tenue verte pleine de poussière. « Je sais pas si vous pouvez m'aider mais... je fais quoi ici ? »

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« Je ne suis pas fermier, je suis distributeur de plaisir » Quoi ? Ce n’était pas supposé être sa profession, ça pouvait très bien être un hobbie « Alors sois prête à découvrir la luxure, la vraie. » sincèrement, est-ce qu’on pouvait arrêter là les propositions censurables. Il y avait peut-être des enfants dans l’assistance, il y en avait en tout cas un dans les airs et pas très loin « tu trouves vraiment que j’ai une tête de canasson ? » laisse tomber Joonie, tu n’as plus ta classe d’antan. Et ce n’est pas en enfilant cette tenue de mousquetaire que ça améliorera les choses.

Non, les améliorer passait manifestement par le meurtre. Ils allaient se mettre tous les enfants du Monde à dos mais ça leur semblait bien égale à ces deux abrutis qui troquaient leurs rôles pour devenir les supers vilains de l’histoire. Minnie les mecs, il faut l’escorter, pas l’embrocher « On va faire ça vite et bien. Et on fera même accuser Picsou » Donald… c’est Donald.
Bah la dinde quoi.

En ce moment, c’était plutôt eux qui avaient l’air de dinde. Son cul avait rencontré le sol à cause de Legolas, ou de son cousin brun, et il était resté dans cette posture tandis que la princesse pas en détresse lançait une balle de ping pong blanche et rouge au gamin.
« Jiminy Criquet, c’est pas plutôt un criquet ? » et c’était donc sur la remarque la plus perspicace du moment qu’il avait décidé de se relever pour examiner le nouveau venu qui avait l’air pas mal perdu
« Nous on doit farcir une dinde pour Thanksgiving. » escorter Minnie et la protéger, mais on avait l’impression de se fatiguer pour rien. Être narrateur dans ce topic, c’était aussi inutile qu’un séducteur en salopette et sans chaussures « T’as peut-être la même quête que nous. » entraîner Peter vers le côté obscure, c’était moche, très moche.

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Si un criquet était une tortue, une souris un canard, dans un rêve où tout ne faisait déjà aucun sens, il était à parier qu’avant la fin de la nuit, il ferait de Dumbo un monstre du Loch Ness ou quelque chose dans ce goût là. Ne pouvait-on pas leur assigner quelqu’un de plus cultivé qu’eux dans leur équipe ? Dans ce domaine, ils n’étaient pas franchements brillants et l’elfe Legolas n’avait pas l’air de vouloir les aider
« C’est pas Robin. » enfin une parole correcte ! « Tu vois bien que c’est Legolas ! » y’avait le début, il manquait une fin. A Peter de choisir s’il préférait secourir Dame Marianne ou participer à une quête pour détruire un anneau unique dans les flammes de la Montagne du Destin.
Est-ce qu’ils étaient supposés faire ça d’ailleurs ? ça semblait bien plus glorieux que d’escorter une dinde sur la table de Thanksgiving.

Mais pour l’heure, l’oncle Picsou faisait son apparition pour leur signaler que le carrosse était prêt et n’attendait plus que ses mousquetaires. Pas le choix donc, il fallait “aider” Legolas à enfiler sa nouvelle tenue au plus vite. Et une fois tous trois de ridicule paré, ils étaient fin prêts à mener à bien cette quête sans en avoir aucune envie. Rapidement, Joonie s’était retrouvé près du carrosse et faisait s’offusquer le canard d’un « Elle est dedans la dinde ? » les volailles n’avaient plus le moindre humour. Désespéré de se faire engueuler par un nain en plumes, il avait lancé un regard à ses compagnons, haussant les épaules d’indifférence

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« C’est pas faux… il a l’air d’être l’invité d’une pyjama party. » dis Joonie, tu veux qu’on reparle de ta salopette ?
Never.
ça ne s’était jamais passé. Il nierait avoir fait ce rêve. Et même qu’avec un peu de chance, il l’oublierait dans sa totalité.
Oui, il oublierait même que son premier camarade avait réclamé à manger peu de temps après le départ du cortège. Il oublierait qu’il l’avait appuyé d’un « Tavernier ! Mon amie a soif ! » comme s’il s’attendait à voir la caricature de l’emploi débarquer. Ils étaient en mousquetaires, n’était-ce pas logique ?
Et est-ce que c’était logique de se voir renommer en volailles ?
« Tu sais, à l’approche de Thanksgiving, j’suis pas convaincu que ce soit une bonne idée. » c’est toujours pas Thanksgiving. Mais après tout, quitte à faire un rêve sans sens, autant le faire jusqu’au bout. Dans quelques minutes, il fêterait Noël ou chercherait des oeufs de Pâques.

Ou pas.
Un peu de concentration.
N’avait-il pas compris le principe de ce rêve ? Il s’agissait d’emmener Daisy se faire fourrer à la châtaigne.
… on parlait de vraie farce hein ? Non parce que c’était vraiment sale.
Qu’importe, la “réalité” l’avait retrouvé lorsque Riri… Fifi ou Loulou (lequel sa compagne avait décidé de prendre ? Il ne savait plus trop) s’était pris à voler comme leur camarade en pyjama désormais vêtu comme un mousquetaire.
Il avait eu au moins un bon réflèxe en essayant de la venger. Et pour le coup, il s’était senti plutôt balèze quand un simple coup de poing avait envoyé valser l’ennemi des mètres plus loin. C’est qu’à force de faire de la muscu, ça finissait par payer doublement en rêve.

Mais voilà, s’il s’était senti plutôt fier de lui, s’il s’était plutôt bien débrouillé, l’arrivée d’un dinosaure l’avait fait quelque peu bugué !
Il était supposé ne pas bouger non ?
Difficile à dire, en moins de temps qu’il n’en faut pour dire beurre de cacahuètes, il s’était retrouvé à voler en direction de RiriFifiLoulou près de laquelle il avait atterri.

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C’est qu’ils avaient de la classe dans leur équipe. Certes l’elfe était le seul à véritablement voler, mais les deux autres se donnaient du mal à en faire de même.
Ravi d’avoir trouvé la nature avec violence - soit le sol - Joonie avait comaté parmi les pâquerettes sans se réveiller pour un pied. Bien dommage car il en avait été violé par un grand classique d’un ninja. Ah ça, s’il avait su qu’il lui suffirait de s’endormir pour goûter à une prise qu’il l’avait fait se retourner brusquement sur le dos dans un “seno akta gamat” plus coréen : « Mais même mort, on ne touche pas à mes fesses ! » interdit ! Zone vierge ! Elle n’avait pas vu le panneau sur son cul ? « Où t’as vu que les massages cardiaques c’était comme ça ? » bon Joonie, tu vas rester des heures là dessus ? Essayez plutôt de retrouver Clochette - ah, on y était presque -

Il avait bien tenté de le faire, son regard s’était promené avant qu’il ne déclare « On a perdu la dinde aussi ? » cherche mieux, Legolas n’est sans doute pas loin. Pareil pour la dinde « ça veut dire qu’on peut aller se trouver une taverne… en théorie… non ? » est-ce qu’il y avait seulement des règles étranges ? « Quand les geeks perdent l’objet de la quête, y’a un genre de game over non ? Et si on a game over, et qu’on relance pas une partie, ça doit vouloir dire qu’on peut vaquer ailleurs… » est-ce qu’il se croyait dans le Jumanji ?

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Passons sur la tristesse, la douleur de ses vierges fesses et tout le reste. Passons sur le fait que son postérieur était parfait, en tout cas dans sa vie de tous les jours et selon ses dires. Et passons également sur le fait que la chasseuse de pokemons était probablement déjà amoureuse de lui. En fait, passons pour tout et rendons nous directement à la partie où ils allaient prendre un verre, s’amuser, dans la plus proche taverne au lieu de secourir la dinde aux grandes oreilles. Ravi de voir sa proposition acceptée, Joonie en avait bien évidemment oublié la violation de sa propriété privée « ça, de plus belles dindes, y’aura pas de mal ! » ouais… en même temps, les grandes oreilles, ce n’était pas tellement son truc.

Malheureusement pour lui, il n’allait pas tarder à en avoir. Aaah il y croyait à cette fugue… mais il n’avait pas prévu que le mauvais temps sous la forme d’une pluie de postillons.
Les fesses à nouveau sur le sol, sa main avait balayé devant ses yeux pour chasser les gouttes éventuelles sans vraiment prêter attention au mécontentement du canard. Canard qui avait cru bon de les tirer ensuite par les oreilles sans prendre en considération leur manque d’investissement évident. Après tout, s’ils avaient vraiment envie de sauver l’autre emplumée, ils auraient au moins pris la peine de retenir son nom « Flemme. » voilà ce qu’il avait soufflé à l’accord de sa camarade. Pourtant, ça ne l’avait pas empêché de prendre sa suite vers cette mystérieuse tour :

« A mon avis, je suis en train de faire un de ces rêves à la con. » une pensée soufflée tout haut dès les premiers pas « Je sais pas pourquoi mon subconscient me prend pour un paysan mais je comprends encore moins le délire sur Thanksgiving. » ou pourquoi un groupe de petits bonhommes sombres vient de pousser du sol à l’approche de cette tour « C’est d’un chiant. » ouais, vivement le réveil !

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« Bonne idée ! » et le respect ? Tout ça ?
La dinde n’avait qu’à faire pleuvoir sur eux une fontaine de postillons ? Ou leur déformer les oreilles ! Son physique, c’était son métier ! Il ne pouvait qu’approuver les complaintes de sa camarade « J’ai faim…. » ta camarade mousquetaire parle de faire rôtir Picsou, Donald ou peu importe, et toi… la première chose que tu dis, c’est ça ? Vous pouvez pas bouffer ce canard les mecs ! Sinon, Walt vous hantera toute votre vie !
Tristesse.

Etaient-ils donc obligés de jouer les héros pour…
… ok, il avait déjà oublié pour quoi au juste ? Mais ne nous inquiétons pas pour sa mémoire, il ne se changeait pas en Dory. C’est juste que, clairement, et très sincèrement, il n’en n’avait jamais eu rien à foutre. Pourtant, quand il avait été question de foncer dans ses gnomes « Ok mais juste parce que j’ai rien de mieux à faire et que ça me semble moins pire que d’être devenu Emma des Spice Girls et de chanter du Dalida dans un bar rempli de moines. » ??? ne cherchons pas à comprendre. « Lance tes bouboules sweet heart, je me charge de la partie testostérone. » et voilà pourquoi il s’était élancé, épaule la première, pour faire un magnifique strike de nains. En lancer d’ailleurs un lui avait semblé approprié, juste pour la blague. Sa main avait servi de visière à ses yeux tandis qu’il jugeait bon de se vanter « Avoue. Là, t’es amoureuse. » est-ce qu’on peut délivrer Truc/Machine et en finir ?

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« Un festin, je ne sais mais retirer cette uniforme ridicule, ça c’est sûr. » pour te retrouver à nouveau sans chaussures et en salopette ? Ses vêtements, il voulait ses vêtements ! Ses vêtements si délicatement coupés au tissu doux comme une couche pampers.
Vêtements qu’il était bon de ne pas porter maintenant que sa camarade se décidait à l’enflammer littéralement. Oh ça, il avait bien protesté quelque chose… mais son auguste postérieur s’enflammait déjà à cet instant là. Oui, la situation était bien plus risible quand elle se contentait de balancer des boules telle Jeanne Hazuki à un match de volley. Bien plus que maintenant où elle essayait de sauver ses fesses après les avoir attaqué… encore… décidément
« Sans rire, t’as un problème avec ? » mains sur son cul, quelques centimètres de recul pour le protéger des assauts de Jeanne, il avait étudié la demoiselle en tapotant sa peau nue. Par chance, ce n’était pas le vrai, celui pour lequel il avait reçu tant de compliments au cours de son travail.
En même temps, s’il se prostituait avec un corps pareil, ses clientes auraient bien plus de soucis.

« Arrête ça, j’y tiens… même si c’est pas vraiment le mien ! » ??? non mais vraiment, ce rêve n’avait pas de sens alors oublions d’en chercher un dans chaque détail qui le composait… même si, si vous vouliez l’avis de Joonie, le bon état de son cul n’était pas qu’un simple détail « Bon on rentre pendant que ton truc les crame ? » si le tétard pouvait continuer à faire diversion pour qu’ils délivrent la dinde et se tirent d’ici, il était prêt à pardonner les agressions perpétrées contre ses petites fesses.
Dis Joonie, avancer avec le cul à l’air comme ça… ça te pose pas de soucis ?
Il se sentait désolé pour sa camarade, la vue aurait été bien meilleure dans la vraie vie.